Aspartame : quels sont les risques pour la santé ?

Aspartame : quels sont les risques pour la santé ?

ASPARTAME : QUELS SONT LES RISQUES POUR LA SANTÉ ?

L’aspartame est un édulcorant artificiel largement utilisé et un substitut de sucre populaire dans les aliments et les boissons à faible teneur en calories, y compris les sodas light. Il est également un composant de certains médicaments.

L’aspartame est un ingrédient de nombreux sodas et produits alimentaires.

Malgré sa grande utilisation et sa popularité, l’aspartame est devenu une source de controverse ces dernières années, plusieurs études affirmant que l’édulcorant a des effets néfastes sur la santé.

Dans cet article, nous examinons les preuves actuelles de la sécurité de l’aspartame. Nous étudions également la façon dont il pourrait affecter le poids, l’appétit et certaines conditions médicales.

L'ASPARTAME EST-IL SÛR ?

L’ANSES a approuvé l’utilisation de l’aspartame dans les aliments et les boissons dans les années 80. Plus de 100 études ont montré que l’aspartame est sans danger pour la plupart des gens.

Des agences en Europe, au Canada et dans de nombreux autres pays approuvent également son utilisation, notamment :

Selon le Conseil international de l’information sur les aliments, la FDA a fixé une dose journalière admissible (DJA) pour l’aspartame de 50 milligrammes par kilogramme (mg/kg) de poids corporel par jour. L’EFSA a fixé une DJA inférieure de 40 mg/kg par jour.

La plupart des gens n’atteindront pas ces quantités DJA. Si une personne pèse 68 kg, il lui faudrait boire environ 19 canettes de soda ou consommer plus de 85 paquets d’aspartame chaque jour pour dépasser la DJA.

Les personnes qui mangent et boivent des produits contenant de l’aspartame consomment environ 4,9 mg/kg par jour en moyenne, ce qui représente moins de 10 % de la DJA recommandée par la FDA.

EFFETS SECONDAIRES

L’aspartame peut avoir les effets secondaires suivants :

Effets sur le poids corporel

L’aspartame contient 4 calories par gramme (g), soit une quantité similaire à celle du sucre, mais l’aspartame est environ 200 fois plus sucré que le sucre de table. Cela signifie que seule une petite quantité d’aspartame est nécessaire pour sucrer les aliments et les boissons. Pour cette raison, les gens l’utilisent souvent dans les régimes amaigrissants.

Cependant, une revue d’études de 2017 n’a trouvé aucune preuve que les édulcorants hypocaloriques aspartame, sucralose et stévioside étaient efficaces pour la gestion du poids.

Les études de l’examen ont suivi les participants pendant plusieurs années. Les chercheurs ont établi un lien entre l’augmentation du poids corporel et du tour de taille et la consommation régulière de ces édulcorants.

Les participants à certaines études de la revue ont montré une augmentation du poids corporel.

L’examen de 2017 a également trouvé des preuves qui suggèrent que les personnes qui consomment régulièrement des édulcorants pourraient être plus à risque de développer la maladie d’Alzheimer, des maladies cardiaques, du diabète et des accidents vasculaires cérébraux.

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Effets sur l'appétit

Certaines recherches suggèrent que l’aspartame peut affecter le poids corporel en augmentant l’appétit des personnes, ce qui peut conduire à une plus grande consommation de nourriture.

Par exemple, une étude animale de 2015 a révélé que l’aspartame augmentait l’appétit chez les rats. L’examen a suggéré que les édulcorants peuvent augmenter l’appétit en perturbant le processus de signalisation qui se produit habituellement lorsqu’une personne mange des aliments contenant plus de calories.

Les édulcorants artificiels tels que l’aspartame apportent un goût sucré sans fournir d’énergie au corps, et cet effet sur le corps peut stimuler l’appétit.

Les goûts sucrés signalent généralement à l’organisme que des aliments pénètrent dans l’intestin. L’organisme s’attend alors à recevoir des calories et signale le moment où il faut arrêter de manger en donnant à la personne une sensation de plénitude ou de satiété.

Une personne ressent le même goût sucré lorsqu’elle consomme des édulcorants, mais le corps reçoit moins de calories qu’il ne s’y attendrait.

Si cela se produit régulièrement, selon la théorie, le corps désapprend l’association entre le goût sucré et les calories. Cette inversion signifie que les aliments riches en calories ne déclenchent plus de sentiment de satiété. Cela peut conduire à une suralimentation.

Certains acides aminés présents dans l’aspartame, comme la phénylalanine, peuvent également avoir un effet sur l’appétit.

D’autres recherches ne soutiennent cependant pas ces conclusions. Une étude de 2018 a examiné la consommation d’aspartame chez 100 adultes maigres dont l’IMC était compris entre 18 et 25 et qui étaient âgés de 18 à 60 ans.

Les chercheurs ont constaté que la prise d’aspartame pendant 12 semaines n’avait aucun effet négatif sur l’appétit, le poids corporel ou la gestion de la glycémie.

Des recherches supplémentaires sur des participants humains pourraient permettre de mieux comprendre le lien entre la consommation d’aspartame et le contrôle de l’appétit.

Effets sur le métabolisme

Une étude de 2015 a révélé que des niveaux élevés d’aspartame peuvent provoquer d’autres changements dans le corps, tels que des changements dans le sérum et les marqueurs de stress oxydatif, et peuvent conduire à un diabète de type 2 chez les rats.

Une revue ultérieure de 2016 a examiné plus en détail le lien entre les édulcorants hypocaloriques et les maladies métaboliques. Elle suggère que la consommation régulière et à long terme d’édulcorants peut perturber l’équilibre et la diversité des bactéries vivant dans l’intestin.

Des études animales montrent que ce type de perturbation peut entraîner une intolérance au glucose, qui est un facteur de risque connu pour le diabète de type 2.

Une autre étude de 2016 a examiné les effets de certains sucres et édulcorants sur la tolérance au glucose des personnes.

Les chercheurs ont trouvé un lien entre l’utilisation de l’aspartame et une plus grande intolérance au glucose chez les personnes souffrant d’obésité. Aucun des sucres et édulcorants de l’étude n’a cependant eu d’effet négatif sur les personnes ayant un poids sain.

Ces études suggèrent que la consommation régulière d’aspartame pourrait augmenter le risque d’intolérance au glucose, en particulier chez les personnes qui peuvent déjà être en surpoids.

RISQUES POUR LA SANTÉ

Les risques de l’aspartame pour la santé peuvent affecter une personne à court ou à long terme.

Effets à court terme

Une étude de 2019 a examiné les effets à court terme de l’aspartame sur les mesures sanguines et biochimiques chez des souris albinos suisses femelles pendant 30 jours.

L’étude a révélé que la consommation d’aspartame était nocive pour les souris et produisait des effets négatifs relatifs aux mesures sanguines et biochimiques. Les chercheurs ont besoin de preuves supplémentaires et d’études humaines pour étayer ces résultats.

Effets à long terme

Les effets de l’aspartame sur les systèmes nerveux central et périphérique ont suscité quelques inquiétudes. Une étude de 2016 a examiné les effets à long terme de l’aspartame sur le nerf sciatique chez 30 rats albinos mâles adultes.

Les chercheurs ont donné à un groupe de rats une dose d’aspartame équivalente à la DJA pour les humains de 40 à 50 mg/kg par jour pendant 3 mois.

L’étude a révélé que le dosage à long terme de l’aspartame était nocif pour la structure du nerf sciatique, et que l’arrêt de toute consommation d’aspartame pendant un mois n’entraînait pas de guérison complète.

Des études sur l’homme pourraient aider les scientifiques à en savoir plus sur les effets de l’aspartame sur la structure et la fonction du nerf.

AUTRES RISQUES ASSOCIÉS

Certaines recherches suggèrent que l’aspartame augmente le risque de :

Certains types de cancer, y compris le lymphome, la leucémie, les tumeurs des voies urinaires et les tumeurs neurologiques

  • De diabète de type 2
  • Accouchement prématuré
  • Toxicité dans les reins
  • Maladie toxique du foie
  • Des modifications nocives des glandes salivaires

Un rapport de l’U.S. Department of Health and Human Services a évalué un certain nombre d’études portant sur les risques potentiels de l’aspartame.

Le rapport suggère un lien possible entre l’aspartame et certains cancers hématopoïétiques chez les hommes, bien que les chercheurs aient besoin de preuves supplémentaires provenant d’études humaines.

Il existe des preuves limitées montrant un risque potentiel entre l’aspartame et l’accouchement prématuré, il n’y a donc pas de conclusion claire sur la consommation d’aspartame et les maux de tête.

Le rapport a conclu qu’il n’y avait pas de problème de sécurité significatif pour la consommation d’aspartame à la DJA de 40 mg/kg.

L'EMPOISONNEMENT EST-IL RÉEL ?

Il ne semble pas y avoir de preuve scientifique que l’empoisonnement à l’aspartame constitue un risque. Si les personnes souffrent d’une maladie appelée phénylcétonurie (PCU), des niveaux élevés d’aspartame peuvent être toxiques pour elles. Cela est dû au fait que l’aspartame contient un acide aminé appelé phénylalanine.

Les personnes atteintes de phénylcétonurie souffrent d’une maladie génétique rare qui les empêche de décomposer correctement la phénylalanine. Si une trop grande quantité de phénylalanine s’accumule chez les personnes atteintes de PCU, elle peut être toxique pour le cerveau et provoquer une déficience intellectuelle.

QUI DOIT ÉVITER L'ASPARTAME ?

Les personnes atteintes des maladies suivantes doivent éviter l’aspartame :

Phénylcétonurie

La phénylcétonurie (PCU) est un trouble métabolique génétique qui augmente les niveaux d’un acide aminé essentiel connu sous le nom de phénylalanine dans le sang. Les personnes atteintes de PCU sont incapables de métaboliser correctement la phénylalanine et doivent donc éviter ou limiter leur consommation de cet acide.

La phénylalanine est l’un des deux acides aminés qui composent l’aspartame. L’aspartame fournit des quantités significativement plus faibles de phénylalanine que les sources alimentaires courantes, telles que la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers.

Les personnes atteintes de PCU doivent surveiller toutes les sources alimentaires de phénylalanine pour éviter les niveaux toxiques. Par conséquent, tous les produits contenant de la phénylalanine en France portent une étiquette.

Dyskinésie tardive

La dyskinésie tardive (DT) est un trouble neurologique qui provoque des mouvements saccadés soudains et incontrôlables du visage et du corps. Selon une revue de 2017, la DT résulte le plus souvent de l’utilisation à long terme de médicaments antipsychotiques.

La revue note que certaines données suggèrent un lien entre l’accumulation de phénylalanine dans l’organisme et la DT.

PRODUITS CONTENANT DE L'ASPARTAME

De nombreux aliments et boissons qui portent l’étiquette ” sans sucre ” peuvent contenir une forme d’édulcorant artificiel. Les produits suivants peuvent contenir de l’aspartame :

  • Les sodas light
  • Jus à faible teneur en sucre
  • Eau aromatisée
  • Yaourt à faible teneur en matières grasses
  • Lait aromatisé à faible teneur en matières grasses
  • Barres énergétique
  • Biscuits sans sucre
  • Gélatines
  • Crème glacée et sucettes glacées légères ou à faible teneur en matières grasses
  • Les édulcorants de table à faible teneur en calories
  • Certains médicaments sur ordonnance ou en vente libre, y compris les vitamines à croquer.

ALTERNATIVE À L'ASPARTAME

Les personnes qui souhaitent limiter leur consommation d’aspartame peuvent essayer un édulcorant naturel de remplacement, comme par exemple :

  • Le miel
  • Le sirop d’érable
  • Le nectar d’agave
  • Feuilles de stévia
  • Mélasse

Il reste important de limiter la consommation d’édulcorants naturels, car ils présentent les mêmes risques pour la santé que l’excès de sucre raffiné, comme la prise de poids, le diabète et les caries dentaires.

CONCLUSION

La sécurité de l’aspartame fait encore l’objet de nombreuses controverses, malgré son approbation par les autorités du monde entier.

Certaines preuves suggèrent que l’aspartame peut avoir un impact négatif sur la santé, comme la gestion du poids, et un risque potentiel d’accouchement prématuré et de cancers spécifiques. Les chercheurs ont besoin d’études supplémentaires chez l’homme pour étayer ces conclusions.

Pour les personnes souffrant d’obésité, la consommation régulière d’édulcorants hypocaloriques peut augmenter le risque de maladies métaboliques, y compris le diabète de type 2. Les personnes souffrant de certaines pathologies, comme la PCU ou la DT, peuvent avoir besoin d’éviter l’aspartame.

Des organisations telles que la FDA ont approuvé l’aspartame comme étant sûr pour la consommation humaine dans une certaine limite quotidienne.

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